Dans un précédent post, les Rousses vous expliquaient que leurs aiguilles les suivaient dans leur salon, leur cuisine, leur chambre à coucher... (petite précision au passage : les Rousses ne sont pas en couple, quoique, enfin presque... faudrait demander au mari de Julie ce qu'il en pense...)  Et bien chers fidèles, elles ne vous ont pas tout dit... et on comprend pourquoi...

Que voulez-vous, quand les Rousses vont parfaire leur roux... c'est jamais sans leurs aiguilles... On en parle ou on en parle pas ???

Les Rousses ont troqué leurs aiguilles à tricoter contre leur machine à coudre le temps de confectionner Joséphine, le cheche en tweed (dont les pompoms semblent émoustiller ses prédécesseurs Georges et Léon... bref, ça va être le bazard dans le sac à laines...). Disponible en 2 coloris.

Extraits :

* cheche Louise, colori Chantilly

Hand made

25 euros

Les Rousses vous avaient déjà présenté Georges... non, pas le lapin, leur tout premier modèle de bonnet ! Et bien Georges est heureux de vous présenter, à son tour, Léon, le snood (et un peu son acolyte aussi...).

Les Rousses rappelent à leur aimable clientèle que tous leurs modéles sont Home made in leur cuisine/salon/chambre à coucher... mais toujours with so much love...

Extraits :

* modèle Georges, colori Nougat

* snood Louise, colori Nougat

Hand made

45 euros

Ben oui... c'était un peu les vacances et les Rousses sont parties à la conquête de New York (8 heures d'avion les aiguilles dans la soute, ô frustration !) et sont revenues avec...  de la laine of course !(et un projet de magasin sur Brooklyn, une patisserie française sur Manhattan, un atelier tricot au Roof garden café, voire du coaching en tricothérapie pour les stars américaines...)

Bref, les Rousses sont revenues (les aiguilles, elles, restées dans la soute), se sont remises au travail (les géranium du balcon ne suffisent pas à recréer l'atmosphère de Central Park) avec de nouveaux modéles à venir dans les jours qui arrivent : snood, col, cheche... Alors, see you (very, very, very) soon !!!

Face à un tel professionnalisme, les Rousses ne comprennent pas que Vogue mette autant de temps à les contacter... Vraiment, comprends pas...

Extraits :

Les Rousses se démènent pour honorer leurs premières commandes... réflechissent pour emménager un dortoir dans une cave... creusent leurs cernes...

Mais quel bonheur !!!

Les Rousses sont fières de vous présenter leur tout premier bonnet de printemps... Oui, vous avez bien lu... de printemps...

Parce que finalement, peu importe les degrés tant qu'on garde le style...

* modèle Georges hand made

100% coton

30 euros

Pauline et Julie se sont rencontrées sur les bancs de l'école d'infirmières, à Dole. Sauf que... la première se rêve illustratrice, la seconde fleuriste.

Julie et Pauline tricotent. Aucun point ne leur échappe : point mousse, point de riz, point demi-toile, point virgule, point mort (Julie rigole encore de ce jeu de mot...).

Pauline et Julie ont presque 30 ans, du moins, tout bientôt, enfin, incessamment sous peu. Et à 30 ans, tout est permis, enfin, c'est ce qu'on s'est dit. Et là, direction le Shop (comprendre salon de tatouage), pour se faire piquer (comprendre se faire tatouer), mais attention, ce n'est pas une cover (comprendre une retouche) car c'est le tout premier (comprendre y en a eu un deuxième depuis et il reste de la place)et là, on a pris tarif (dilemne... comprendre : 1/version Julie, payer cher, 2/version Pauline : avoir mal. Etant novices dans le domaine, veuillez nous excuser pour ce manque de clarté.)

On reprend... Bref, tout nous sourit jusqu'au drame. Extrait :

- AUREL (un de nos tatoueurs), mollement :  J'aime pas les roux.

- JULIE et PAULINE, offusquées  : Et ben nous, on n'aime pas ton bonnet... Et on va t'en tricoter un, na !

- AUREL (toujours notre tatoueur), d'un air moqueur : Ah parce que vous tricotez, vous ?

- PAULINE et JULIE, conquérantes : Evidemment !

- AUREL (doit-on vous préciser que c'est notre tatoueur ?), dubitatif : Ok, va pour un bonnet...

- JULIE et PAULINE, pragmatiques (Julie n'a jamais compris cet adjectif mais fait confiance à Pauline qui a fait hypokhâgne) : OK, c'est quoi le deal ?

Le deal ? Le deal, ce fut un bonnet contre un tattoo. Il ne nous en fallait pas plus. Une heure plus tard, "Les rousses, c'est ma came." était née,  les étiquettes commandées, les mailles montées, nous excitées et nos dos crèmés (comprendre hydratation en couche épaisse des tattoos toutes les 2 heures pendant 2 semaines... pas pratique... surtout quand c'est dans le dos.).

Ben oui, on est comme ça : 30 ans bientôt, rousses ou presque, tatouées, un brin perchées, juste assez pour croire en nos idées...